Faire oraison, c'est se tenir, dans le silence, en grande simplicité, en la présence du Père, du Fils et de l'Esprit, qui demeurent en nous et en qui nous demeurons. (Constitutions)
Les sœurs consacrent à l’oraison une heure et demie par jour.
L’Eucharistie.
Pour François de Sales l’Eucharistie est le « soleil de la vie spirituelle », le centre de la religion chrétienne, le mystère ineffable de l’amour infini de Dieu.
« Elle est la source qui les fait vivre du Christ, les unit toutes en Lui, et les met en communion avec le Peuple de Dieu ». (Constitutions)
Prière de l'Église, "Liturgie des Heures".
Cinq fois par jour, la prière communautaire marque les heures principales de la vie quotidienne.
Suscitée, soutenue et animée par l’Esprit, la liturgie est un moyen privilégié de poursuivre l’œuvre du salut du monde en solidarité avec tous.
Cette prière exprime l’adoration, la louange, l’action de grâce, la supplication de tous les hommes. Elle présente à Dieu leurs joies et leurs peines, les appels des pauvres, des petits et des opprimés, la plainte des pécheurs et de ceux qui souffrent. (Constitutions)
Pour faciliter la participation des fidèles, la liturgie est simple et ouverte à tous.
La lecture quotidienne de la Parole de Dieu est essentielle à la contemplation.
La fréquentation des grands maîtres spirituels, et en particulier celle des fondateurs contribue beaucoup à développer chez les sœurs le sens de Dieu et les connaissances nécessaires à leur vie religieuse.
Les sœurs ne lisent pas pour satisfaire la curiosité de l’esprit mais pour stimuler l’amour en leur cœur. Il ne s’agit donc pas de lire beaucoup mais de bien comprendre et de bien goûter.
Ce temps de lecture est d’une demi-heure chaque jour au minimum. (Constitutions)
« Oh ! qu’il fait bon voir les servantes de Dieu gagner leur vie, comme l’apôtre, au travail de leurs mains… » (Ste Jeanne de Chantal)
Les sœurs estiment toute tâche, qu’elle soit travail des mains ou de l’esprit, accomplie pour les besoins de la communauté ou pour lui procurer des ressources. Ainsi partagent-elles la condition de tant d’hommes et de femmes qui portent le poids du labeur souvent monotone et lourd, nécessaire à la vie de l’humanité. (Constitutions)
Par leur travail, les soeurs assurent la vie de la communauté et l'aide aux personnes démunies.
Le travail ne saurait suppléer la prière personnelle et communautaire. L’oraison passe avant toute autre action.
Les visitandines devenues inactives du fait des infirmités ou du grand âge contribuent à l’œuvre communautaire par la prière et l’offrande de leur vie.
« Les récréations sont indispensables, non seulement pour assurer une détente salutaire, mais aussi pour entretenir un véritable esprit de famille. Leur fréquence et leur durée peuvent varier selon les situations et les pays, les besoins et les travaux des sœurs ; mais il faut qu’elles soient assez largement prévues. La participation de toutes y est nécessaire. C’est une œuvre commune où les dons humains et les vertus de chacune s’exercent et se révèlent ». (Constitutions)
Des rencontres de travail, des sessions inter-noviciats et des stages longs de formation contribuent également aux relations fraternelles entre les monastères.