La moniale reste profondément solidaire de ses frères dans le monde.
À la Visitation, cette solidarité revêt une forme spéciale : l'accueil des personnes à l'intérieur de la communauté pour faire quelques jours de retraite (de un à huit). François de Sales l'a voulu dès les origines, car, pour lui, il n'y avait pas de « plus grande pauvreté que celle de l'âme ».
Les premières Visitandines reçurent, et celles d'aujourd'hui reçoivent toujours, les jeunes filles, dames, religieuses qui désirent quelques jours de silence et de prière pour « faire le point» ou « le plein », pour mieux affronter le « difficile quotidien » dans le monde, avec une foi affermie, un amour de Dieu et du prochain renouvelé et approfondi.
La vie quotidienne est partagée dans sa simplicité, en particulier au réfectoire où les retraitantes sont mises à l'aise pour se servir selon leurs nécessités.
Des chambres leurs sont réservées et elles doivent respecter le silence ; elles peuvent, si elles le désirent, rencontrer une moniale.
Des livres sont mis à leur disposition et elles peuvent aussi demander des enregistrements de conférences pour aider à leur méditation.